vendredi 1 mai 2015
Mai 2015 : 3 textes à méditer
LA MORT ET LA VIE
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"Qu'est-ce que la mort si ce n'est le passage vers une autre vie, une autre dimension,
le retour vers notre demeure, la seule vraie.
Pourquoi craindre la mort quand elle n'est que le prolongement de la vie ?
Pour nous, la mort n'est que la renaissance de l'âme,
qui se dépouille de l'enveloppe qui lui a servi un temps,
qui laisse derrière elle tout le matériel qui ne lui sert plus à rien,
les personnes aimées qui la rejoindront un jour prochain.
Ceux qui craignent la mort sont ceux qui ne comprennent pas ce processus de
vie/renaissance,
qui ne vivent que pour ce et ceux qui les entourent physiquement,
sans penser à leur âme qui n'est pas conçue pour rester indéfiniment sur terre,
mais pour y passer, pour vivre des expériences,
évoluer, cheminer, mieux comprendre,
vivre les vraies valeurs et en connaître les différences.
L'âme ne vient que pour cheminer dans l'Amour, devenir tout Amour,
car elle sait que l'Amour est la seule grande valeur devant Dieu,
ce qu'elle doit acquérir parfaitement, sans réserve, pour ne plus repasser par les
souffrances de la terre.
La souffrance, les peines, les joies, les petits bonheurs ne sont pas réels ;
ils ne sont qu'illusions de notre esprit, destinés à nous amener à l'amour, le partage.
Une vie remplie de souffrances, si elle n'est dirigée vers l'amour, sera une vie stérile.
Personne n'est obligé de souffrir sur terre, la souffrance n'étant qu'une construction
du mental.
La seule mission qui nous échoie est celle de la rencontre avec l'amour,
le vrai, l'inconditionnel, s'étendant à tous nos frères connus et inconnus.
Ce n'est que pour cette mission que vient l'âme sur terre.
Le reste ne sont que des tremplins pour nous permettre de connaître l'amour,
car malheureusement les hommes ont besoin de souffrir pour se tourner vers Dieu,
ouvrir leur coeur, aimer sans réserve.
Combien d'entre-nous osent se servir du tremplin pour sauter vers l'inconnu ?
Et pourtant, cet inconnu n'est fait que d'amour, la seule vraie richesse, la seule vraie
valeur.
Développons notre amour, vivons-le à plein, sans réserve, sans jugement.
Ne nous demandons pas qui nous devons aimer et comment,
car alors ce n'est pas vraiment l'amour que vous avez rencontré.
Continuons à le chercher jusqu'à ce que nous trouvions l'Amour qui ne se pose plus de
question,
qui se donne gratuitement,
l'amour inconditionnel pour tous nos frères sur terre.
Ce jour-là, notre âme sera enfin comblée,
elle aura atteint le summum de sa mission qui n'était que de devenir tout Amour.
C'est si simple la vie, la mission que chacun d'entre-nous possède,
si simple, que nous ne pouvons y croire, que nous croyons être obligé de nous forger
des souffrances,
mais ce n'est point ce qui nous est demandé.
La vie c'est l'Amour, la mission de l'âme c'est de devenir tout Amour,
car ainsi, elle retrouve son Essence Divine,
rejoint Dieu pour s'y unir à jamais.
Aimons, aimons...
source : Dannye
POUR ETRE UN BON MOURANT
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Je n'ai qu'une toute petite foi, naturelle, fragile, vacillante, bougonneuse
et toujours inquiète.
Une foi qui ressemble bien plus à une espérance qu'à une certitude.
Mais, voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison,
il m'apparaît irrationnel, absurde, illogique, injuste, contradictoire
et intellectuellement impensable que la vie humaine ne soit qu'un
insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre
ingrate et somptueuse.
Il me semble impensable que la vie se termine bêtement par une triste
dissolution de la matière,
et que l'âme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant
après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si
prodigieuse clarté, de si riche espérance et de si douces affections.
Il me paraît répugner à la raison de l'homme
autant qu'à la providence de Dieu
que l'existence ne soit que temporelle
et qu'un être humain n'ait plus de valeur et d'autre destin qu'un caillou.
Ce que je trouve beau dans le destin humain,
malgré son apparente cruauté,
c'est que, pour moi, mourir,
ce n'est pas finir,
c'est continuer autrement.
Un être humain qui s'éteint, ce n'est pas un mortel qui finit,
c'est un immortel qui commence.
La tombe est un berceau.
Et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de
notre éternité.
" O mort si fraîche, ô seul matin ", disait Bernanos,
Car la mort, ce n'est pas une chute dans le noir,
c'est une montée dans la lumière.
Quand on a la vie, ce n'est peut-être que pour toujours.
Comme dit le poète, parce que ce sont toujours les poètes qui voient
mieux le fond des choses :
" Ouverts à quelque immense aurore,
de l'autre côté des tombeaux,
les yeux qu'on ferme voient encore. "
La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas.
Or notre âme est immortelle.
Il n'y a qu'une chose qui peut justifier la mort... C'est l'immortalité.
Mourir, au fond, c'est peut-être aussi beau que naître.
Est-ce que le soleil couchant n'est pas aussi beau que le soleil levant ?
Un bateau qui arrive à bon port, n'est-ce pas un évènement heureux ?
Et si naître n'est qu'une façon douloureuse d'accéder au bonheur de
la vie,
pourquoi mourir ne serait-il pas une façon douloureuse de devenir
heureux ?
Source : Doris LUSSIER
MARCHE AU DEDANS DE TOI !
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Si je suis le premier (ère) à décéder,
Que le deuil n'obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants.
Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble
Les strates d'intimité sans cesse accumulées
Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter
La joie de la neige sous le soleil et l'éclosion du printemps
Le savoir...
Chacun donnant et chacun recevant
Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.
Pas plus que les arbres ne tombent et ne s'écroulent
Que même les pierres...
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse
sont réduites à du sable.
Ce que nous étions, nous le sommes encore
Ce que nous avions, nous l'avons encore
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.
Alors quand tu marcheras dans les bois
Comme nous l'avons déjà fait ensemble
Tu chercheras en vain la tâche de mon ombre à tes côtés
Et tu t'arrêteras au sommet de la colline
Comme nous l'avons toujours fait, pour comtempler la plaine
Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant
Comme d'habitude, ma main qui n'est plus là
Et si tu te sens envahie de chagrin
Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton coeur
Je n'ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton coeur !
source : Nicolas EVANS
Comme ces textes sont beaux et encourageants !
La vie, la mort puis à nouveau la vie...
Rien ne s'arrête, tout continue !
Simplement un peu de repos dans " notre maison du ciel "
Et nous reprenons la route si tel est notre désir.
Que ce mois de Mai soit synonyme d'ouverture d'esprit,
de paix et d'amour partagé !
Bon 1er Mai à tous ! soyez heureux !
Bien amicalement,
Sarah
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