samedi 1 décembre 2018
Décembre 2018 : Se reconstruire après un deuil
Depuis le 17 novembre notre belle FRANCE est en révolte et aujourd'hui tout particulièrement
des affrontements ont encore lieu à PARIS.
J'en suis profondément peinée et je prie comme beaucoup de gens initiés ou non afin que la Paix
et la justice règnent à nouveau dans notre beau pays.
Quand comprendrons-nous que nous sommes tous dépendants les uns des autres ?
Que nous vivons sur la même planète et que nous ne sommes rien ou peu de choses dans ce
grand univers régit par le Divin ?
Quand comprendrons-nous qu'il n'y a aucun être plus important qu'un autre, que nous sommes
des âmes venues apprendre, grandir, accomplir une mission ?
Quand comprendrons-nous que nous sommes tous frères et que notre plus grande force est
l'union, le respect, la tolérance, la liberté, l'égalité et l'AMOUR ?
Quand montrerons-nous à nos enfants qu'il est possible de s'entendre dans un monde équilibré
à la recherche de vraies valeurs spirituelles ?
La vie pourrait être si belle sans jalousie, ni colère, ni haine, sans le pouvoir de l'argent...
Je rêve d'un monde équitable de Paix, d'harmonie, de partage, d'égalité où nous pourrions
vivre en toute sérénité et faire une priorité des vraies valeurs.
Espérons que la société que je souhaite voir naître ne soit pas qu'une utopie...
Et sans transition j'aborde mon sujet du jour :
SE RECONSTRUIRE APRES UN DEUIL
Le deuil n'a jamais été chose aisée, ébranlant jusqu'aux profondeurs de nos êtres.
On pense généralement, à tort, que le deuil, c'est couper le lien. Il s'agit en fait de restaurer
le lien de façon appropriée, de passer d'une relation extérieure, "objective" à une
relation intérieure, "subjective", par-delà la mort. Au final, le défunt n'est pas un absent dont
on doit taire le nom, mais un présent intériorisé auquel on peut se référer lorsqu'on le souhaite.
L'importance d'exprimer ses émotions :
Comment faire pour vivre au mieux cette transformation de soi et du lien à l'être aimé ?
Laisser faire le processus intelligent de cicatrisation qui va se mettre en place naturellement
pour guérir nos plaies.
Nous laisser traverser par tout une gamme d'émotions : "Laissez couler vos larmes , criez si
vous en exprimez le besoin ! Laissez éclater votre colère. Tout cela signifie que vous progressez
que vous autorisez des sentiments jusque là jugés trop forts ou déplacés, à remonter à la surface."
La disparition d'un être cher constitue un véritable traumatisme. Le coeur est brisé, l'esprit
affligé, le corps physique lui aussi accuse le coup. C'est pourquoi il est important de prendre
soin de nous, de notre corps par le repos, des massages, de la sophrologie, l'écoute de musique
douce pour s'endormir et de sortir des tabous qui nous interdisent de reprendre du plaisir
à la vie alors que l'être cher n'est plus là.
Les étapes naturelles du deuil :
Chaque deuil est unique, coloré en fonction des circonstances du décès, du caractère de la
personne et de la nature de la relation qu'elle avait avec le défunt. La première étape est celle
du choc, l'annonce insoutenable du décès et l'état d'irréalité dans laquelle elle nous plonge.
Nous ne pouvons y croire. Nos émotions sont comme bloquées, anesthésiées. Après les obsèques
commence le tsunami de souffrances qui semble vouloir nous rattraper et nous ensevelir.
Besoin de nous reconnecter à la personne disparue de manière concrète, de voir et de toucher
des objets lui ayant appartenus.
Plus tard on vide les armoires, les soutiens extérieurs s'amenuisent.
Alors qu'on pensait que le processus de deuil se stabilisait tout s'ébranle à nouveau.
Puis on prend douloureusement conscience de l'irrémédiable départ de l'être aimé et une
sensation de vide nous assaille .
On croit que l'on sera figé à tout jamais dans cet état, mais n'oublions pas que c'est un
processus qui continue à faire son oeuvre dans les tréfonds de notre être.
Plus tard selon les cas, arrive enfin la phase de restructuration. D'imperceptibles changements
se font sentir en soi et redéfinissent tout doucement notre relation au monde.
" On commence à percevoir que la présence du défunt est toujours avec nous, qu'elle ne dépend
plus ni du temps, ni du lieu, et qu'on peut même s'autoriser parfois à ne plus y penser..."
Le sens au coeur de la solitude :
Au final, si nous avons grandement besoin des autres pour nous accompagner dans ce processus
intense et si les réseaux de soutien sont indispensables pour nous aider à tenir le cap, le deuil
reste une expérience de solitude ultime, "un mouvement qui nous ramène au coeur du coeur de
notre être, à cette solitude fondamentale qui est là à notre naissance, et que l'on retrouve à l'autre
bout de la vie". Ce processus, à son terme, se révèle contenir une incroyable force de guérison.
Après avoir traversé cette période et en être sorti, fait généralement jaillir chez les personnes
endeuillées des ressources insoupçonnées. Tout en acceptant l'intensité de l'épreuve qui a été
vécue et le manque de l'être cher qui pourra toujours se faire sentir, elles se surprennent elles-
mêmes à honorer l'existence de façon nouvelle, à développer des talents cachés, à entreprendre
des choses inenvisageables auparavant, et surtout, à témoigner un amour bien plus grand à la vie
en elles et autour d'elles.
"Loin de nous enfermer dans les angoisses de la mort, la prise de conscience de la précarité de
notre vie humaine nous invite à saisir la saveur inestimable de l'instant présent. C'est le dernier
enseignement de celui qui est parti. Par sa mort, il nous implante encore davantage dans la vie !"
ACCOMPAGNER UN PROCHE EN DEUIL :
C'est dans la constance de notre présence et de notre écoute, même silencieuses, que nous
pouvons être réellement soutenants auprès d'un ami endeuillé, acceptant notre impuissance face
aux larmes qui ont besoin de couler et aux histoires passées qui ont besoin d'être répétées. Il est
important de ne pas neutraliser ces flots d'émotions par des encouragements intempestifs tels que
"Cesse de pleurer, tu es fort ! ", "Tu es jeune, tu pourras te remarier !", "Secoue-toi, passe à autre
chose !", "Tu peux toujours faire un autre enfant..." Acceptons que notre ami en deuil ait autant
besoin de temps pour lui que de temps de partage. Invitons-le à sortir, mais respectons aussi les
temps de retrait et de solitude qui lui sont nécessaires. Se promener en pleine nature à ses côtés,
silencieusement, peut être une aide précieuse pour l'aider à se remettre en mouvement en douceur.
Quand nous ressentons qu'il a besoin de parler, le guider à travers les questions suivantes :
"Peux-tu me parler de la personne que tu as perdue et de la relation unique que vous aviez."
"Veux-tu me raconter encore ce qu'il s'est passé, l'accident ou le chemin de la maladie."
"Dis-moi comment tu te sens ?"
Revisiter les faits encore et encore fait partie du processus de guérison.
Notre ami en a besoin. Laissons-le s'exprimer.
" On pense généralement, à tort, que le deuil, c'est couper le lien et oublier."
Extrait tiré du magazine INEXPLORE octobre-novembre-décembre 2018
Puisse cet article nous aider en période de deuil et intercédons tous ensemble auprès
de notre Divin Seigneur afin d'apaiser les événements que nous vivons actuellement.
Merci pour votre fidélité
Bien amicalement
Namasté
Sarah
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